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L’AOC/CEA chez l’Hokkaido

Et l’Hokkaido dans tout ça ?

Tout d’abord, il faut savoir que la présence de l’AOC chez l’Hokkaido a été mise en évidence par les japonais en 2011 seulement… Et par hasard !

Blog_Hokka

C’est en examinant une chienne venue consulter un véto ophtalmo pour un entropion qu’une anomalie (mineure) fût décelée. Le test génétique effectué « pour voir » a révélé la présence de l’AOC… à la stupéfaction des vétérinaires, qui ne voient pas trop comment ce gène a pu apparaitre dans une race aussi isolée, sans croisement avec des chiens de type Collie !

Une mutation identique à celle du Colley serait apparue d’elle même ? Peu probable… L’existence d’un ancêtre commun très ancien portant déjà ce gène défectueux ? Peut-être…

L’étude des ascendants et collatéraux de cette chienne à fait l’objet de l’article de recherches qui a révélé l’existence de l’AOC chez l’Hokkaido.

Sur les 17 chiens testés génétiquement, 12 étaient porteurs sains (non atteints, mais porteur du gène) et 5 étaient atteints (sans signe extérieur).

Aucun chien testé n’était 100% sain…

Cela suggère une forte présence du gène dans la race, certainement similaire à ce qui a pu exister chez le Colley… La difficulté étant qu’il y a bien moins de naissances et d’individus chez l’Hokkaido que chez le Colley.

A ce jour, plusieurs éleveurs européens ont fait tester leur chien : pour le moment, les résultats sont similaires à l’étude japonaise : de nombreux porteurs, des chiens atteints… mais toujours aucun chien 100% sain…

Le bon sens voudrait que l’on écarte les chiens atteints de la reproduction et qu’on ne marrie les chiens porteurs qu’avec des chiens 100% sains… Mais bon voilà, ça, c’est la théorie ! ! !Blog_Hokka2

Comment fait-on quand on a pas de chien 100% sains ?

Dans une population très fortement porteuse du gène, le pourcentage de chiens 100% sains est très faible… Surtout que jusqu’ici, personne n’était au courant de rien et donc les chiens n’étaient pas testés. Bref, c’est le chaos…

L’autre soucis, c’est qu’il faut également maintenir une diversité génétique dans la race, qui est déjà peu nombreuse, afin de ne pas se retrouver avec d’autres problèmes qui pourraient être plus graves !

Peur, déception, découragement… Puis questionnement, analyse, torture d’esprit pour essayer de trouver une solution « acceptable ».

Si je peux vous dire une chose, c’est que TOUS les éleveurs d’Hokkaido avec qui je suis en contact prennent ce problème très au sérieux ! Et ça, c’est une très bonne nouvelle !

Une collaboration est en train de se mettre en place au niveau européen pour essayer d’assainir le cheptel. Toutefois, cela ne pourra se faire qu’avec le temps, petit à petit, génération après génération.

Il n’y a que comme ça que nous pourrons réussir à juguler cette affection.

Petite lueur : pour l’instant, aucun cas grave n’a été recensé à ma connaissance.

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